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Vers un nouveau 1958
11/09/2011 12:34
Comment aboutir à un véritable changement de politique ? Il semble aujourd’hui clair que ni le PS, ni l’UMP ne pourront l’apporter. Ses deux écuries d’egos désidéologisées devront être balayées. Il faudra des circonstances bien particulières qui se rapprochent singulièrement…
Les ambigüités des crises
La nature humaine est prudente et relativement conservatrice. C’est ce qui avait permis à Pétain de prendre le pouvoir en juin 1940. C’est ce qui a permis de prolonger l’expérience de la 4ème République. C’est ce qui a fait persister Hoover dans l’erreur lors de la Grande Dépression de 1929, laissant tomber le système bancaire et poussant un quart de la population des Etats-Unis au chômage. Mais dans ces trois cas, à un moment, le pays s’est redressé et a changé de direction.
Ce qu’il faut noter ici, c’est qu’il a fallu atteindre des abysses de désolation morale, politique ou économique pour provoquer le sursaut. Quand la crise est trop bénigne, finalement, l’envie de changement se tarit, malgré tout ce qui peut indiquer qu’il faut changer. C’est sans doute ce qui s’est passé en 2008. Tirant en partie les leçons de la crise de 1929, les dirigeants de la planète ont sauvé les banques, évitant, temporairement, que la crise ne se transforme en dépression.
Mais du coup, l’envie de changement a faibli. L’agenda du G20 est désespérément dérisoire. Comme le souligne Morad El Hattab, nous sommes revenus aux travers du passé. Néanmoins, la situation est en train de changer. Pour vouloir le changement, il faut que les citoyens préfèrent les incertitudes et la peur qu’engendre naturellement ce changement au statut quo. Il faut donc un profond rejet de la situation présente pour que les peuples veuillent renverser la table.
Vers le renouveau
Nous approchons sans doute de ce moment. Bien sûr, le débat sur la dette est un habile moyen de chercher à rassembler les citoyens autour d’une politique de statut quo. Mais depuis trois ans, le message envoyé aux citoyens est limpide : le système économique et institutionnel (en Europe) est profondément dysfonctionnel. Il est non seulement injuste (une petite minorité en profite), mais aussi instable (nous allons de crises en crises) et inefficace (absence de croissance).
Les preuves s’accumulent. Les banques sont sauvées sans qu’on leur demande des comptes. On habille des plans d’aide aux créanciers d’un pays en pseudo plan d’aide aux pays, en saignant les citoyens et en assumant les risques des banques. Et en France, le gouvernement pousse la bêtise jusqu’à faire voter un chèque de 15 milliards d’euros pour les créanciers de la Grèce qui ne sera pas remboursé en même temps qu’un plan d’économie de 12 milliards.
Et les citoyens constatent tous les jours le deux poids deux mesures entre eux et les grandes entreprises, qui continuent d’afficher une santé insolente, comme le montre l’augmentation de 10% des profits du CAC 40 sur le premier semestre. Bref, depuis trois ans, jour après jour, le système démontre son inanité. Et il est intéressant de constater une évolution dans le discours de certains journalistes (Jean-Michel Apathie) qui en viennent à reprendre une partie de notre diagnostic.
Armons-nous de patience. Le moment approche où le système va s’effondrer. La crise économique sera au PS et à l’UMP ce que la guerre d’Algérie a été à la 4ème République. Et là, les petits d’aujourd’hui pourront brusquement devenir grand. Le gaullisme pourra encore venir en aide à la France.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Le libre-échange en débat : les présidentiables interpellés
10/09/2011 15:58
Le libre-échange en débat : les présidentiables interpellés
La politique du libre-échange généralisé livrant notre continent aux quatre vents de la mondialisation est aujourd’hui rejetée pas les citoyens européens.
L’association Manifeste pour un débat sur le libre-échange, réunissant des économistes tels que Jean-Luc Gréau, Hervé Juvin, Emmanuel Todt, Gérard Lafay, ou encore Karim El-Karoui, organisera un colloque sur la remise en cause de la mondialisation dans un cadre démocratique.
Nicolas Dupont-Aignan sera invité, aux côtés de Jean-Pierre Chevènement, Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal, à présenter en quoi la reprise en main de l’économie par le politique est un enjeu démocratique pour notre pays et l’Europe qu’il faut saisir à l’occasion de cette élection présidentielle.
Colloque pour un débat sur le libre-échange, le mercredi 14 septembre de 9h30 à 13h30 à l’Assemblée nationale.
Adresse : 126 rue de l’université, 75007 Paris, salle 6217
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Grèce : le retour de l’horreur européenne
09/09/2011 11:43
L’Assemblée Nationale a fini par voter le second plan d’aide aux créanciers de la Grèce cette semaine, sans enthousiasme, tellement tout le monde sait bien qu’Athènes ne remboursera pas l’argent qui lui est prêté. Un nouvel exemple de l’absurdité de cette Europe.
Un plan imbécile
Ce qui est incroyable, c’est que depuis 16 mois, de nombreuses personnes affirment que ces plans ne servent à rien, qu’imposer une austérité sauvage à la Grèce ne résoudra rien, qu’au contraire, cela va empirer le mal au lieu de le soigner. C’est ce que disaient de nombreux économistes, NDA, ou moi-même. Depuis, tout ce que nous disions s’est vérifié. La Grèce s’enfonce dans une dépression tellement violente qu’elle compense les économies réalisées.
La situation à Athènes ne cesse de se détériorer. Les déficits ont progressé sur la première moitié de l’année, au lieu de baisser, alors que les résultats de l’année 2010 avaient déjà été décevants. Bref, la Grèce est dans une impasse. A quoi bon imposer cette austérité sauvage si au final, elle alourdit le fardeau de la dette en faisant s’effondrer la production ?
En fait, pendant ce temps, les créanciers privés sont remboursés de leurs créances par les aides publics. Car c’est bien le point totalement scandaleux des rachats des dettes souveraines européennes. Il s’agit d’une aide gratuite et sans contrepartie fournie par les autorités européennes aux différents créanciers, qui peuvent ainsi réduire leur exposition aux dettes souveraines risquées à moindre coût, et sans que les Etats ne prennent de participation dans leur capital. Bref, ils ont le beurre, l’argent du beurre et la crémière, alors que la Grèce saigne son peuple pour les payer !
Le débat public évolue
Heureusement, le débat public évolue petit à petit. Hier matin sur RTL, par-delà la rubrique d’Eric Zemmour, il fallait noter l’inflexion dans le discours de certains journalistes. Bien sûr, Alain Duhamel reste un indécrottable fédéraliste, mais Vincent Parizot a posé la question qui fait mal en sous-entendant que l’Europe, ce n’est pas l’euro. Et Jean-Michel Apathie tient un discours relativement équilibré, comprenant la position allemande sur les euro obligations.
Il a souligné que ce n’est pas vraiment la Grèce qui est aidée, mais bien les banques des pays européens, un véritable progrès. En outre, tout le monde constate que les plans mis en place ne résolvent rien. Mieux, le discours de Nicolas Dupont-Aignan à l’Assemblée Nationale est un gros succès sur internet et devrait donner une bonne dynamique pour les universités de rentrée, qui commencent demain à Dourdan (l’entrée est libre pour le discours de dimanche).
Mieux, si la cour de Karlsruhe a autorisé la participation de l’Allemagne au nouveau plan d’aide aux créanciers de la Grèce, il faut noter qu’elle a également formellement pris position contre des euro obligations qui viennent ici de mourir de leur belle mort étant donné que le principal créancier de la zone euro refuse de sauter le pas de cette aventure irresponsable, qui, de toutes les façons, ne résoudrait rien. Bref, tout se met en position pour une nouvelle crise.
Il est proprement hallucinant que le gouvernement ait fait voter en même temps un plan d’économie de 12 milliards tout en jetant par la fenêtre 15 milliards pour les banques qui avaient prêté à la Grèce. Encore un nouvel exemple de l’inconsistance économique de l’équipe en place.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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La santé des Français n’est pas une niche fiscale
09/09/2011 11:36
L’idée de surtaxer la cotisation aux mutuelles est un scandale dans le scandale.
Scandale de ce plan d’austérité déguisé, destiné à plaire aux agences de notation, aux fonds spéculatifs, à l’Europe de Bruxelles, à l’euro, à tout ce système qui tue l’économie réelle au profit de la finance internationale et des multinationales.
Scandale du déficit de la Sécurité Sociale, privée de ressources par une économie qui se meure, par le chômage de masse, par le refus de faire contribuer les revenus du capital aussi bien que les revenus du travail.
Et voilà maintenant qu’après avoir tout fait pour inciter les Français à souscrire à des mutuelles qui ne sont pas un système de solidarité, mais en fait un système d’assurance privée déguisé, jusqu’à rendre l’adhésion obligatoire à l’embauche dans une entreprise, on veut faire croire maintenant que les adhérents des mutuelles sont des nantis qui doivent payer pour le déficit public, creusé par une politique économique qui asphyxie la France et par le renflouement incessant des banques et d’un Euro moribond.
Cette mesure porte le cynisme et l’irresponsabilité à leur comble. Incapable de changer de cap économique, tout entier soumis au système du toujours plus pour le CAC 40, le gouvernement en vient maintenant à faire payer les Français deux fois ; une fois en imposant le système des mutuelles pour garder un minimum de chance de se faire soigner convenablement, une deuxième fois en taxant l’adhésion !

On nous annonce que cette surtaxe serait limitée aux contrats les plus avantageux, mais on sait ce qu’il en est des promesses une fois mis le doigt dans l’engrenage. En réalité, tout est devenu bon pour colmater un système économique à bout de souffle quitte à précipiter la dégradation de l’état de santé des Français qui sont de plus en plus résignés à ne plus se soigner.
L’UMP et le PS, qui ont chacun contribué depuis trente à dégrader notre système de santé basé sur la solidarité de tous avec tous ne sont plus légitimes pour gouverner les Français. En 2012, changeons de cap !
François Morvan
Chirurgien, et Vice-président de DLR Délégué National à la Santé
http://www.debout-la-republique.fr/La-sante-des-Francais-n-est-pas.html
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Caroline Fourest décrypte Marine Le Pen (2/2)
08/09/2011 11:08
Par-delà l’analyse du discours pseudo républicain de sa présidente, ce livre vaut également pour son analyse des personnes qui composent le Front National et plus spécifiquement de Marine Le Pen.
Un entourage qui reste radioactif
Marine Le Pen a réussi à construire une belle histoire : elle serait la gentille qui cherche à se débarrasser des méchants extrémistes qui restent encore dans son parti. Ce livre apporte un démenti cinglant à cette fable. Les auteurs rappellent à quel point le parti a accueilli et accueille encore des personnalités infréquentables, négationnistes ou néo-nazis. Les auteurs reviennent sur les candidats présentés aux élections cantonales de 2011.
Et le cas d’Alexandre Gabriac n’est pas isolé, ce « membre actif du bureau politique, proche de Bruno Gollnisch, et même du plus jeune élu régional du FN de Rhône-Alpes, où il est le benjamin de l’Assemblée depuis 2010 » suspendu après la révélation de photos le montrant faisant le salut nazi. Si la sanction peut en rassurer certains, on peut aussi se demander si, à la vue de la liste compilée par les auteurs, si la jurisprudence du FN exonère tous ceux qui ne se font pas attraper…
Elles posent une très bonne question : « Les Français rêvent-ils d’un Louis Aliot comme ministre de l’intérieur, d’un Wallerand de Saint Just comme ministre de la justice, d’un Bruno Gollnisch comme ministre de la famille ? » puis rappellent, que le « logo du FN (est) fortement inspiré par l’oriflamme du parti fasciste italien de Mussolini ». Elles évoquent les liens avec la secte Moon, les expériences peu concluantes des mairies FN et la photo de Marine Le Pen entre des militants néo-nazis.
La Nicolas Sarkozy du Front National ?
Les auteurs évoquent longuement le parcours de la benjamine de Jean-Marie Le Pen. En effet, Marine Le Pen, c’est un parcours personnel difficile, entre l’attentat de 1976 contre sa famille ou la franche hostilité qu’elle a souvent pu ressentir à l’école et qui semble in fine avoir cimenté sa relation avec son père. Le traitement médiatique qu’il a connu (souvent, mais pas toujours, à juste titre) ne pouvait que provoquer une forte réaction auprès de ses enfants.
Et l’impression qui prédomine est une grande proximité avec Nicolas Sarkozy. Les deux sont des avocats, des enfants de la télévision, qui ont un besoin fondamental de plaire, des politiques qui ont montré une capacité assez incroyable à changer de discours en fonction des besoins électoraux du moment. En effet, la révolution laïco-étatiste de Marine Le Pen n’est pas sans rappeler le changement du candidat Sarkozy à l’été 2006 sous la plume d’Henri Guaino.
Les auteurs posent quelques questions qui résument sans doute parfaitement la situation : « est-elle vraiment plus fréquentable ? Veut-elle « tuer le père » ? Ou le réhabiliter ? Changer le Front National ou le faire gagner ? ». Tout est résumé ici : par-delà les aspects infréquentables de son parti, je ne crois pas que Marine Le Pen soit en politique pour les bonnes raisons. Comme le président actuel, elle y est plus pour des raisons personnelles que pour la France.
Du coup, il est dommage de ne pas creuser davantage la question de l’orchestration des divergences entre elle, son « aile droite » et son père (« La comparaison avec lui la sert formidablement »). Après tout, cela sert trop parfaitement l’histoire qu’elle souhaite faire passer aux médias et je reste surpris que cela ne soit pas davantage analysé. Même les auteurs ne développent pas ce sujet et préfèrent adopter une posture qui ne fera pas bouger beaucoup d’électeurs du FN.
Dire que « elles ne manqueront de rien. Ce qui est presque gênant quand on s’adresse à la classe ouvrière », que « les médias la traitent très correctement », qu’« un pays dont la première chaîne est pensée pour vendre des publicités à des cerveaux disponibles est un pays préparé à voter FN », que « voter FN relève de la facilité » ou qu’« ils doivent choisir : vouloir la retraite à 70 ans sans immigration ou la retraite plus tôt mais accepter l’immigration » est franchement abusif.
Au global, même s’il est intéressant, ce livre rate sa cible. Il ne fera que conforter les personnes pour qui Marine Le Pen est infréquentable. En revanche, je ne crois pas qu’il arrivera à convaincre une seule personne tenter de la soutenir de ne pas le faire, du fait d’abus trop marqués.
Source : « Marine Le Pen », Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Grasset
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